PHOTOGRAPHE MONICA HAAR PARLE DE SES VOILES DE SAINT-TROPEZ

Photographe brésilienne, Monica Haar est venue pour la première fois couvrir les Voiles de Saint-Tropez pour un magazine israélien. Elle nous confie ses impressions. (Photos © Monica Haar)

Photographe et Voiles de Saint-Tropez par Monica Haar

29.09.2016 : Speed Increase

T.P.H. : Nous commencerons cet entretien, si vous le voulez bien, par une question basique : pourquoi photographe ?

Monica Haar : J’aime ce métier et je ne peux pas imaginer vivre sans cela. C’est une extension de moi-même. La photographie permet d’observer le monde, de raconter des histoires qui me touchent. Etant naturellement optimiste, les photos racontent la beauté dans un monde devenu chaotique. Chaque fois que je photographie je me sens vivante, comme privilégiée de pouvoir capturer ces instants.

T.P.H. : Comment êtes-vous devenue photographe ?

Monica Haar : Comment ? C’est la photographie qui m’a choisit. A treize ans je savais déjà que je ferais ce métier. Je me rappelle quand j’ai dit cela à mon père car peu de temps après j’ai reçu mon premier appareil et photographié à peu près chaque jours. Ma formation s’est déroulée dans une école de photographie en Angleterre pendant quatre ans où sont enseignées toutes les bases du métier et tous les genres, mode au documentaire. Puis des études de cinéma m’ont permis de posséder une narration plus vivante grâce à la lumière, au mouvement. Cette approche m’a beaucoup aidée pour entrer en connexion avec l’émotion humaine. Le plus important, à mon avis, est de rester forte, consciente et présente au monde.

T.P.H. : Tout photographe privilégie certaines thématiques. Quelles sont les vôtres ?

Monica Haar : Depuis longtemps, tout ce qui approche la mer : plage, surf, couchers de soleil, voile et bien sur Yacht Racing.

T.P.H. : Pourquoi êtes-vous venue aux Voiles de Saint-Tropez ?

Monica Haar : Les Voiles de Saint-Tropez sont connues mondialement. Je suis ici pour élargir mon horizon sur le circuit international. Photographe Freelance, je travaille pour un magazine israélien. Dans ce pays, le niveau de voile est loin de correspondre à celui des pays européens ou des Etats-Unis. J’espère que mon travail et le magazine les aidera à progresser. Dans mon travail je me suis intéressée aux équipages et à leurs manoeuvres.

T.P.H. : Que retenez-vous de votre venue aux Voiles ?

Monica Haar : Je dois reconnaitre honnêtement que j’ai tout apprécié, de l’accueil aux moyens mis à ma disposition. Pour anecdote, le premier jour sur le bateau presse était comme un rêve ; voir tous ces bateaux dans le Golfe de Saint-Tropez, aux plages de Pampelonne et au port… Ce que je retiens plus concrètement c’est ce « buzz » dans l’air. Toutes les personnes, visiteurs, professionnels, presses, réunies pour partager la même passion, le bateau. J’ai adoré chaque minute !

(En haut) : 01.10.2016 Circles Everywhere ! – (En bas) : 01.10.2016 Winch. 

Cet article PHOTOGRAPHE MONICA HAAR PARLE DE SES VOILES DE SAINT-TROPEZ est apparu en premier sur The Provence Herald.

par The Provence Herald http://ift.tt/2deEQc6