Harley Davidson est une icône. Design, moteur, échappement, style, biker. Tout se trouve réuni pour voir, entendre, partager, un style de vie. Et que les harleytistes, de tous les continents, entretiennent et font vivre. Indémodable, inclassable, hors mode car, il faut l’avouer, être Harley, c’est être en dehors de la moyenne, du bien pensant, de l’ordinaire. Donc une icône. Mais être harleytiste n’est pas que cela… (Photos © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
Harley Davidson et ses icônes
Harley Davidson s’impose dans l’imaginaire de beaucoup de personnes comme un mythe. Rien de plus exact. Mais voulant mieux comprendre cette relation, nous avons demandé à cinq harleytistes présents à l‘EuroFestival de répondre à cette question : « Pour vous, quand vous entendez le mot Harley Davidson quelle représentation iconique vous vient à l’esprit ? ». De vraies réponses de bikers…
Gérard
Gérard, vit à Limoges et fait parti du Chapter Limoges Country depuis 11 ans. Son épouse travaille et fait de la moto… avec son Harley personnelle. La réponse de Gérard à la question est nette : « Le mythe. Il y a onze je suis venu à l’Harley après avoir roulé seize ans en Honda comme motard de presse. A ma retraite je change de monde. Je vis totalement et sans complexe le mythe Harley. C’est mon icône ; dans ma tête ».
Anna et Pierre
Anna roule en Harley depuis dix ans. Pierre a prit son temps. Il enfourche sa propre Harley depuis quatre ans seulement. Ils se sont connus au Chapter d’Anna. Tout en se regardant tendrement, l’aveu arrive : « c’est Harley qui nous a uni ». Mais leurs réponses à la question sont différentes. Pour Anna : « l’icône c’est le logo » tout en le montrant fièrement sur sa veste en cuir. Par contre, Pierre répond calmement « Harley est une religion ».
Jamal Othman
Jamal est Président du chapter Bros of Havana et vit à Bruxelles. Comme le nom l’indique, tous les frères fument le cigare, que Jamal offre généreusement. La réponse à la question sera la seule désignant une personne : « Notre icône, c’est ce frère ». Il montre un biker (à droite sur la photo) qui : « est non seulement le plus ancien mais aussi toujours présent aux réunions du chapter ». Il précise ses qualités « notre frère possède la qualité rare de désamorcer les conflits, de donner le bon cap, en un mot d’être l’âme du chapter ».
Vincent
Vincent, 47 ans, roule en Harley depuis deux ans. Il travaille dans le nucléaire et a monté un groupe de bikers au sein de son entreprise. Depuis il ne prend plus sa voiture. Tous les matins, quelque soit la météo, il arrive en moto. Son approche de la marque s’est faite sous le registre sentimental. Son jardin secret. Sa réponse à la question reste dans les clous du biker : « l’icône Harley, c’est le style ». Il précise sa pensée tout en se penchant vers le réservoir de la moto : « Même le logo est en relief sur la moto. Il n’est pas peint comme dans les autres marques… »
Marc
Marc a 28 ans. Il est devenu biker après avoir eut une Ducati. Sa compagne ne fait pas de moto mais monte à l’arrière. Pour mieux expliquer ce fait, il précise : « Ma compagne ? Elle me suit, c’est tout ». Il venait depuis quelques années à l’EuroFestival avant d’entrer dans l’univers Harley. La réponse à la question sur sa représentation iconique entre de plein pied dans la légende : « mon icône, c’est l’indien à plumes en veste de cuir ».
Être harleytiste, c’est entrer dans une légende. Devenir une îcone soi-même. Vivre son rêve. Cela paraît simple. Mais l’est-ce vraiment ?
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